Sea-watching: la migration des Sternes
Dès la fin de l'été, nos élégantes Sternes prennent doucement la route du Sud vers leurs quartiers d'hiver.
La plus grande parmi nos espèces communes est la Sterne caugek ( Sandwich Tern - Sterna sandvicensis ). Sa taille ainsi que son fort bec noir à pointe claire la distingue assez facilement.
( juvénile )
Ses cris typiques "kirruk - kirruk" sont souvent audibles depuis nos plages.
( juvénile )
Chez l'adulte, la pointe du bec est jaune. La calotte complètement noire au printemps dévoile un front blanc dès le milieu de l'été.
( adulte internuptial )
Petite pointe du bec blanche, restes de couvertures brunâtres sur les ailes et bords sombres des rectrices font de cet oiseau un individu de première année.
( juvénile )
La plus petite de nos Sternes porte bien son nom: la Sterne naine ( Little Tern - Sterna albifrons ).
Sa minuscule taille et son bec jaune permettent de l'identifier instantanément.
Elle est une spécialiste du vol sur place, battant vigoureusement des ailes avant de plonger sur ses proies
Peu de détails distinguent cet oiseau de celui de la photo suivante. Et pourtant, ce sont des espèces différentes !
Cette troisième espèce est une Sterne arctique ( Arctic Tern - Sterna paradisaea ) en plumage juvénile.
Le bord postérieur des rémiges secondaires est ici bien blanc, sans aucune trace de sombre.
Chez cet oiseau du même âge, le bord postérieur des rémiges secondaires est ici souligné d'un trait sombre typique de la Sterne pierregarin ( Common Tern - Sterna hirundo ).
Les différences sont tenues mais d'importance !
( juvénile )
Ce bord postérieur des secondaires est visible dessus comme dessous.
( juvénile )
La Sterne pierregarin est la plus commune en été sur nos rivages.
( adulte )
Sterne pierregarin adulte en mue vers son plumage internuptial.
Sterne pierregarin en plumage juvénile typique.
Cette Pierregarin présente un plumage intéressant appelé 'portlandica'.
Il correspond à un plumage de deuxième année, mélangeant des caractéristiques de plumage adulte et juvénile. Ces oiseaux sont rares chez nous car ils passent normalement leur deuxième année civile dans l'hémisphère Sud, et ne reviennent chez nous que dans leur troisième année civile en plumage adulte complet.
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